Un documentaire sur l’héritage du Débarquement
Comment les musées, les enseignants transmettent-ils l’histoire du Débarquement de 1944 aux jeunes générations ? Ce questionnement fait l’objet d’un documentaire.
Licence professionnelle technique en son et image en poche, Julien Galataud, âgé de 22 ans et originaire de Limoges, se lance dans sa première réalisation : un documentaire sur le Débarquement.
Un documentaire de plus ? Pas pour l’auteur, qui cherche à apporter un éclairage nouveau sur le devoir de transmettre : « Ce documentaire porte sur l’héritage du Débarquement. Ce que l’on en retient aujourd’hui. Je considère qu’il ne faut pas oublier les événements du passé. La liberté et la paix sont essentielles dans le contexte d’aujourd’hui. C’est la jeunesse de 18 à 25 ans qui est visée. »
Ils financent leur travail sur leurs « propres moyens, mais nous allons solliciter des subventions ».
Musées et enseignants en point de mire
Principaux acteurs de ce « devoir de transmettre » : les musées. Comme celui d’Utah Beach où se trouvaient, mardi, Julien Galataud et Thomas Chastagnol, preneur de son.
« Le point de départ, c’est l’événement par lui-même. On interroge les directeurs, les conservateurs des principaux musées des plages du Débarquement, mais aussi les guides, qui peuvent nous en apprendre plus. On veut coller à la vérité historique. Ce qui nous intéresse, ce sont les méthodes et technologies employées pour transmettre cet événement et ce qu’en retient le visiteur. Enfin, nous voulons savoir comment les musées envisagent l’avenir. »
Par ailleurs, « nous prévoyons d’interviewer des enseignants en histoire. Personnellement, c’est une enseignante en cette matière qui m’a intéressé au Débarquement. Mais aussi des enseignants en philosophie, pour qu’ils nous parlent de la notion de liberté ».
Une esthétique qui parle aux jeunes
« Nous avons choisi d’utiliser très peu d’archives. C’est un pari un peu fou. Nous allons partir de dessins de paysages, effectués par Guénolé Gloaden, sur lesquels nous allons projeter des sons, des images. Nous allons aussi jouer avec les couleurs pour aborder le passé, le présent et l’avenir ».
74e D-Day. Une robe aux couleurs de la liberté a tissé leur histoire
Danièle Boucherie a vécu avec ses parents l’Occupation et la Libération de Sainte-Marie-du-Mont, dans la Manche. Depuis soixante-quatorze ans, elle ne manque pas une commémoration. De cette époque, elle garde sa petite robe aux couleurs de l’Amérique qu’elle portait enfant et un livre d’or qu’elle partage désormais avec sa fille. Pour que le souvenir des soldats perdure.
Le jour du Débarquement, le 6 juin 1944, Danielle Boucherie avait 5 ans.
Manche : la seconde édition du Festival international du Film de la Seconde Guerre Mondiale à Utah-Beach et Carentan
Le Festival international du Film de la Seconde Guerre Mondiale de la fondation américaine World War II Foundation revient à Utah-Beach et Carentan pour la seconde année consécutive du 1er au 4 juin 2018.
35 films, 3 primés
Le Jury de la fondation World War II Foundation s’est réuni le 16 février 2018 aux États-Unis pour visionner pas moins de 35 films et documentaires sur la Seconde Guerre Mondiale, pas moins de 11 nationalités étaient représentées cette année, Angleterre, Chine, Russie, France, Serbie, Allemagne, Canada, Japon, Inde, Ukraine et États-Unis.
Un violon fabriqué par un prisonnier exposé au musée de Utah Beach
L’exposition « Un camp de prisonniers allemands à Foucarville » au musée du Débarquement à Utah Beach (Manche), qui a démarré en mars 2017, est reconduite cette année. Elle va accueillir un nouvel objet de collection : un violon fabriqué par Albert Kiefer, un prisonnier allemand, luthier de profession.
Des pièces retrouvées par un plongeur
Quelques pièces du Laté 631-7 FRDB ont été retrouvées, en 2014, par un plongeur du groupe Grieme.
Thierry Després explique ses recherches : « Il n’y a que deux avions qui se sont crashés au large d’Utah Beach : un bombardier, en 1944, et le Laté. » C’est en découvrant sur une pièce la mention « sans garantie du gouvernement » qu’il a été convaincu qu’il avait mis la main sur l’une des pièces du Laté, crashé en 1948.
Des roses pour les disparus du Laté 631-7 FRDB
Après 70 ans de silence sur le crash du Laté 631-7, le 21 février 1948, au large de Saint-Martin-de-Varreville, la mémoire des victimes a été honorée, mercredi, à Utah Beach.
Hommage aux victimes de l’hydravion Laté 631-07
La toute première cérémonie d’hommage aux victimes du crash de l’hydravion Laté 631-07 FBRD, le 21 février 1948, aura lieu mercredi 21. L’appareil, pris dans une tempête de neige au large de Saint-Martin-de-Varreville (lire Ouest-France du 6 février), s’était abîmé en mer. L’accident avait fait 19 victimes : sept membres d’équipages, cinq membres du ministère de l’Air et sept techniciens et ingénieurs.
75e D-Day. Un C-47 de 1944 revient en Normandie
Restauré par des passionnés aux États-Unis, le Douglas C-47 Skytrain « That’s All Brother » reviendra en France 75 ans après ses exploits du 6 juin 1944.
Le ministère de la Culture annonce, ce vendredi 26 janvier 2018, la candidature officielle des plages du Débarquement à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Verdict final en juillet 2019.